Partir pour un voyage au long cours demande un équipement adapté. Oui ça paraît logique. Personnellement, j’ai choisi de partir avec un sac à dos car plus pratique à transporter selon moi et surtout plus confortable. Sans hésiter, j’ai jeté mon dévolu sur mon fidèle compagnon de route depuis 6 ans maintenant : mon sac Millet Miage LD 45L. Il a déjà bien vécu mais reste dans un état impeccable, n’est pas trop volumineux et m’accompagne dans tous mes voyages en sac à dos depuis que je l’ai. En plus de ce backpack, j’ai fait l’acquisition d’un Ultra-Sil Daypack (20L) de chez Sea To Summit qui se replie et tient dans la main. Ce sac est ultra pratique, résistant et imperméable (testé et approuvé à l’avance).
Pour le reste de l’équipement, c’est là que les choses se corsent et que l’on commence à passer des heures interminables à scruter les trucs et astuces des voyageurs sur les forums, sites internet, que le Vieux Campeur et Decathlon deviennent vos sorties rituelles du week-end. Le but étant d’optimiser au maximum son backpack tout en ayant du matériel adapté à ses besoins. Par exemple, on devient très inventif sur les emplois décalés de certains objets ou comment limiter le poids, etc. Passer des semaines à étudier le grammage de la laine mérinos devient une réalité et on découvre un monde insoupçonné de gadgets qui s’avéreront, sans aucun doute, très utiles.
Je ne vais pas vous mettre la liste détaillée de ce que j’emporte mais plutôt des photos du contenu de mon sac en donnant quelques explications.
Concernant les vêtements, comme je l’ai évoqué plus haut, j’ai opté pour 2 tee-shirts, une robe ainsi qu’un leggings en laine mérinos pour leur capacité de régulation thermique. Quand il fait chaud, on se sent tout léger et quand il fait froid, ça tient bien au chaud avec en bonus des super qualités antibactériennes. Pour les chaussures, c’est une paire de baskets de trail qui m’accompagnera pendant un an, le meilleur compromis entre une basket classique et des chaussures de rando. Des petites housses de compression pour gagner de la place dans le sac on également rejoint cet attirail. Je vous les conseille vivement c’est magique 🙂 !
Niveau accessoires (photo en haut à droite), on voit bien ce que j’emporte. Je préciserai juste que la gourde est filtrante ce qui me permettra de boire l’eau du robinet partout ou de la remplir dans la nature. L’étanchéité n’est pas parfaite mais quand on le sait, on fait attention à ne pas la secouer dans tous les sens. La Water-to-Go reste la seule gourde du marché, à ma connaissance qui filtre en instantané les virus, les bactéries et les larves. Ça permet de ne pas consommer d’eau en bouteille. En plus d’être écolo, ça réduit le budget de 500€ sur l’année environ. J’ai aussi pris une corde à linge pour étendre ma petite lessive si nécessaire.
On passe maintenant à la trousse de toilette: retour aux basiques ! J’ai cherché des versions plus naturelles de certains produits. Pour me nettoyer le visage j’ai opté pour une éponge konjac qui traîne dans les placards depuis une éternité mais dont je ne me servais jamais (elle tient dans la boite à savon et du gel d’aloé vera pour l’hydratation (et les coups de soleil). Pour me laver, ce sera le savon 18-en-1 du Dr. Bronner. Il fait TOUT : shampoing, gel douche, vaisselle, lessive, dentifrice, déo etc… La grosse trousse bleu vert, c’est ma pharmacie. Je ne vous la montre pas car c’est propre à chacun. Il y a tous les médicaments de base pour ce type de voyage ainsi que le matériel nécessaire pour faire des pansements. Ah ! J’allais oublié ! On ne le voit pas sur la photo car il est rangé dans la pharmacie mais j’ai également pris un pisse-debout Go Girl, on en reparlera certainement.
Finalement, pour l’électronique, la grande lectrice que je suis en voyage a pris sa liseuse, bien garnie de littérature, un ordi flambant neuf pour vous rédiger ces belles lignes et en termes de photos et vidéos : une DxOne (je vous ferai sûrement un article détaillé dessus pour vous la présenter), une GoPro et des lentilles macro et grand angle pour mon vieil IPhone SE. Les câbles qui vont bien pour recharger tout ça avec un adaptateur universel et puis c’est TOUT !
Tout cet équipement représente 13kg : 9kg dans le gros sac et 4kg dans le petit, au moins pour l’avion. En portant une partie des vêtements et avec une gourde remplie, on sera plus autour de 12kg. Je suis contente car c’est ce que je visais. Au-dessus, ça fait lourd à porter tous les jours ! Chaque gramme est compté. Le moindre petit emballage de médoc inutile, la petite pochette mignonne mais pas nécessaire jusqu’aux étiquettes de vêtements (oui oui…) ont été retirés pour arriver à ce poids-là. Bref, tout se calcule.
Pour finir, ce qu’il ne faut pas oublier c’est que cette liste n’est pas figée ! A l’usage, je réaliserai sûrement que certains choix n’étaient pas les bons ou que certains produits ne me convenaient pas. Même à l’autre bout du monde on peut acheter des choses donc peut-être que des achats viendront agrémenter le contenu de mon sac. L’inverse est vrai aussi : je n’exclus pas l’idée de renvoyer un colis en France avec mes affaires inutiles et des souvenirs :D.