Après la montgolfière et les éléphants, il fallait continuer sur les activités sympa et faire perdurer cette belle lancée ! Dans ma bucket list Myanmar, je m’étais notée de tester le train. Ici, prendre le train, c’est toute une aventure ! Je vous raconte ma première expérience ferroviaire birmane, c’est parti.
Mes 2 jours à Kalaw se terminent. Je choisis finalement de ne pas rejoindre le lac Inlé en faisant un treck mais plutôt en empruntant le train. Le train part à 11h37. J’arrive donc à la gare pour 11h car je dois acheter mon billet. La petite gare de Kalaw est toute mignonne, dans un style britannique colonial des années 30 et ça n’a pas vraiment bougé depuis… Les équipements sont d’un autre âge mais j’en rigole. La cloche pour prévenir de l’arrivée du train et un morceau de rail accroché sur les poutres métalliques des auvents.
Les billets du train que je prends sont délivrés le jour-même car ils sont remplis à la main ! Pour mon court trajet de 67 km, le guichetier me demandera 1150 MMK soit 0,70€. Je dépense plus d’argent en achetant les quelques provisions que je grignoterai, que le billet lui-même… Sans rien nous demander, le guichetier me met d’office en upper class.
Après 30 minutes de retard, le train entre en gare. Je découvre la vieille locomotive et les wagons bien passés. A peine quelques minutes d’arrêt et la machine se met en branle. Les sièges sont recouverts de housses de protection en tissus mais le tout est assez rustique. Jetez un coup d’oeil aux photos pour vous faire une idée.
Je vous vois venir : le train était en retard, normal, t’as la poisse avec les transports. Alors non, je vous arrête tout de suite. En dépit de mes aventures avec la SNCF, le train birman n’est pour ainsi dire jamais à l’heure. Après quelques minutes à rouler, nous atteignons notre vitesse de croisière, à savoir, 15 à 20 mph. Il était donc prévu que ce trajet de 67km dure 3h30 avec deux arrêts avant Shwenyaung. Je vous ai filmé une petite vidéo pour vous faire vivre ma petite aventure ;).
Parlons un peu du paysage car c’est le clou du spectacle. Le train passe de jolis ponts, énormément de paysages agricoles, le tout encaissé dans de belles montagnes, un peu moins vertes qu’à Kalaw cela dit. De jolies fleurs jaunes bordent les quais, des buffles paissent dans les prairies alentours, des paysans s’activent dans les champs, une belle découverte du monde rural birman. Lors de notre premier arrêt, nos wagons feront une manoeuvre pour changer la locomotive. Il ne faut pas être pressé… Une heure ! C’est donc vers 16h que nous arrivons en gare de Shwenyaung.
J’ai oublié de vous dire que le train est très emprunté par les locaux ! Le trajet était gorgé de beaux sourires et de curiosité. Un moment humain, tout simplement.
La fin du périple ferroviaire est couronnée par la découverte du truck taxi, en essayant d’éviter les taxis qui racolent les touristes. J’arrive à monter dans ce petit taxi partagé, pour un prix juste. Je ne dors pas au bord du lac directement car le budget était trop important. Je me suis donc réservée une auberge de jeunesse, Ostello Bello à Nyaungshwe, dont le canal principal dessert le lac Inlé à quelques kilomètres de là.
A suivre dans le prochain article, mes quelques jours à Nyaungshwe !
Bonsoir, Adélie! Je lis ton compte-rendu du 24 sur la Birmanie. J’espère que tu as trouvé des gens sympas pour passer le réveillon de Noël et que tu continues ton exploration de la Birmanie. Mais peut-être as-tu changé de pays depuis le 24 décembre ….
Bises,
Anne
Bonjour Anne, je suis toujours en Birmanie, pour encore quelques heures avant de m’envoler pour une étape expresse à Ho Chi Minh puis me poser 3 semaines au Cambodge. Mon réveillon et Noël se sont très bien passés, tu découvriras tout ça dans l’un des articles à venir ;). Bises à toi, Adélie